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Preview/Review

XCOM Enemy Unknown

par 12 novembre 2012
Fiche Technique

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Version numérique (Instant-Gaming)

Genre

Stratégie

Développeur

Firaxis Games

Éditeur

2K Games

Date de sortie

11 octobre 2012

Version

Commerciale

Score
Note de la rédaction
Note des joueurs
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Gameplay
9.0
9.0
Graphismes
8.0
8.0
Durée de vie
9.0
9.0
9.0
Note de la rédaction
8.7
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Si vous êtes un adepte des jeux de stratégie au tour par tour, vous devez probablement être familier avec la série des X-COM et notamment UFO: Enemy Unknown, sorti en 1994, qui a inspiré des générations de développeurs depuis lors. C’est le cas pour XCOM: Enemy Unknown qui est une version revue et changée de ce dernier par les studios Firaxis Games et éditée par 2k Games. Voyons sans plus tarder si cette reprise satisfera les attentes des fans et si le jeu contentera des gamers en recherche d’expériences nouvelles.

Histoire

Nous sommes en 2015, les Aliens ont débarqués sur terre, et ils ne sont pas là pour boire le thé. Très vite submergées, les puissances étatiques du monde entier se réunissent dans un Conseil et décident de mettre en place le projet XCOM : construire une base militaire souterraine qui servira de force d’opposition. Avec à votre disposition une poignée de soldats et de pilotes, un département scientifique, un département d’ingénierie et des satellites postés aux quatre coins du globe reliés à des avions intercepteurs, vous serez le commandant, la tête pensante de cette initiative. Il est temps de sortir la grosse artillerie et d’aller montrer aux envahisseurs qui est le patron.

Gameplay

Vos actions en tant que commandant se feront sur 2 fronts liés : la gestion de la base et les phases d’attaque sur le terrain.

A la base, vous ne pourrez pas faire grand chose sans crédits, il va donc falloir développer vos talents économiques en assurant la sécurité sur le monde entier (rien que ça). On obtient différents bonus suivant la zone dans laquelle on construit la base Exemple : états-unis : soutien aérien renforcé, Afrique : plus de revenus mensuels …

 

Vous devrez gérer un département de recherches scientifiques qui par leurs découvertes vous feront avancer dans l’histoire et par le biais d’un département d’ingénierie, vous permettront de développer des équipements meilleurs avec les débris que vous ramassez au combat pour mieux rivaliser avec vos adversaires qui ne cesseront de gagner en volume, les ingénieurs s’occuperont aussi des installations souterraines (générateurs, ateliers, dispositifs de liaison satellites…) et d’un projet de fonderie où vous pourrez développer votre armement. Vous pouvez développer vos effectifs, certaines de vos récompenses de missions ou mensuelles seront du personnel scientifique ou des ingénieurs.

Vous aurez aussi accès à la caserne dans laquelle séjournent vos soldats. Vous pourrez changer leurs équipements, leur faire gagner des capacités et en recruter des nouveaux. Il y a aussi un mémorial dans lequel vous pourrez pleurer vos soldats disparus au combat, petit détail pas très utile mais les plus sentimentaux pourront se recueillir de la mort de leur petit soldat virtuel. Vous pourrez acheter des bonus pour votre armée, comme augmenter les chances de vos soldats haut gradés de tomber dans un état critique plutôt que de mourir ou de gagner un bon bonus de volonté à chaque graduation.

 Dans le hangar seront entreposés vos avions, prêts à être déployés. En cas d’ovni repéré, si vous décidez d’envoyer vos pilotes pour les abattre, vous aurez le droit d’assister à la bataille aérienne mais sans réellement interagir, vous pouvez développer leur armement, obtenir de nouveaux modèles et leur donner des capacités en collaboration avec le département d’ingénierie.

Vous avez accès à vos finances, aux requêtes d’autres pays via la salle de surveillance, et c’est de là que vous pourrez gérer vos dispositions de satellites à travers le globe. On peut aussi voir le taux de panique des pays du conseil, si la panique est trop élevée pendant un certain temps, le pays quittera définitivement le conseil. Si 8 pays se désolidarisent, la partie est perdue.

C’est du centre de contrôle qu’on peut surveiller l’activité à travers le globe, et à la moindre alerte, envoyer notre escadron de la mort faire le ménage. C’est d’ici que l’on fait avancer le temps jusqu’à chaque évènement.

Sur le terrain, il s’agit d’un jeu de stratégie au tour par tour vous contrôlez chaque soldat de votre équipe avec une vue RTS . Même en difficulté normale, il est recommander d’appliquer un ensemble de règles qui vous permettront de garder vos soldats vivants : certaines simples, comme toujours rester à couvert lors d’une attaque, certaines un peu plus subtiles, comme gérer vos déplacements suivant les points d’apparition des ennemis, qui s’apprennent naturellement avec un peu de temps de jeu et quelques soldats morts au combat. Le système de tir est basé sur des pourcentages suivant l’angle de vue que vous avez sur vos ennemis, vous devez donc vous focaliser sur des positions stratégiques tout en restant à couvert.

Il existe 4 classes de soldats aux caractéristiques et aux rôles différents : grenadier, sniper, commando et sapeur. Chaque soldat évolue au fil des combats et on peut monter ses capacités sur un arbre bilinéaire. C’est à dire que vous aurez souvent le choix entre deux capacités lorsqu’un soldat gagne en grade. Outre les capacités de bases (courir, tirer, utiliser l’équipement… ), vos mercenaires développent des capacités propres à chaque classe, augmentant considérablement leur puissance ou leur utilité . Par exemple : au grade de colonel, le Sniper peut choisir une capacité appelée double coup qui lui permettra de tirer deux fois en un seul tour. Le sapeur, lui, pourra apprendre à porter 3 kits de soins au lieu d’un seul.

Les mécaniques de jeu sont réalistes et punitives, de simples actions peuvent avoir des conséquences dramatiques sur votre expérience de jeu : si vous avancez avec un soldat à la fin d’un tour sur une case qui va repérer des E.T. et que vous n’êtes pas à couvert, le tour suivant votre soldat se fera allumer et aura des fortes chances de mourir définitivement. Et si c’est l’un de vos personnages les plus haut-gradés, il faudra en recruter un nouveau qui sera au grade minimum. De plus les soldats se blessent au combat et ne peuvent pas combattre, pendant leur rétablissement, il est conseillé d’avoir une réserve d’hommes bien gradés ; vous pourrez augmenter les grades facilement grâce à des missions plus faciles comme des interceptions de petits ovnis.

Les cartes sont générées semi-aléatoirement ; c’est à dire qu’elles sont choisies sur un ensemble d’environ 80 environnements (selon Firaxis) suivant le type de mission. Les objectifs lors des attaques sont variés, vous devrez sauver des civils, récupérer des VIP, désamorcer une bombe, ou tout simplement exterminer toute activité extraterrestre dans la zone. Pour la plupart des missions, il faut avancer prudemment pour repérer les aliens dans les zones d’ombre. On a assez vite la possibilité de prendre différents types de robots dans notre escouade qui serviront d’éclaireurs grâce à leur grande mobilité, bien pratiques pour les missions de sauvetages par exemple.

Pour le multijoueur je n’y ai malheureusement pas eu accès, tout d’abord parce qu’il n’y avait pas de parties la première fois que j’ai essayé et la deuxième fois j’ai eu plusieurs parties mais les personnes en face ne semblaient pas avoir compris qu’il fallait signaler qu’on était prêt quand on avait créé notre équipe et après 3 reprises de plus de 10 minutes, je me suis fait une raison.

 

Graphismes, son et généralités

Les graphismes sont en général plutôt propres bien que ce ne soit définitivement pas le point fort de ce jeu, les cinématiques sont plutôt basiques graphiquement, mais elles ne nuisent pas dans l’expérience et le jeu reste quand même travaillé à ce niveau là : Les changements de perspectives lors des actions importantes en jeu (tuer un ennemi, certains sprints…) apportent un plus pour l’immersion qui est vraiment bien pensée: les effets sonores sont de bonne facture et plutôt angoissants, et les musiques, bien qu’elles ne soient pas transcendantes, sont cohérentes et elles ne sont pas de trop.

Les décors sont entièrement destructibles et outre le réalisme apporté ils influent beaucoup dans le gameplay et dans la progression sur les niveaux. Attention cependant à ne pas abuser des armes explosives car celles-ci détruisent les extraterrestres et vous n’aurez pas de Loot pour vos ingénieurs et scientifiques. On va se retrouver théoriquement aux 4 coins du monde sous différents environnements variés: parkings, restaurants, pompes à essence, campagne, vaisseaux extraterrestres…

Avec la génération (semi) aléatoire des missions, le jeu dispose d’une grande durée de vie grâce à sa rejouabilité, si vous finissez le jeu en facile ou normal, vous pourrez tout autant apprécier l’aventure dans la difficulté supérieure quelques semaines ou quelques mois après.

 

Conclusion

Le jeu ne plaira pas à tout le monde car à l’heure où les jeux se casualisent de plus en plus, celui-ci offre un vrai challenge, mais si vous avez le malheur de vous plonger dedans, vous verrez qu’on développe un vrai sentiment de fierté et de récompense quand on termine une partie difficile.

Pour résumer en deux mots, c’est bel et bien Du Lourd qu’on a là, un jeu d’un qualité rare, développé par des gamers intelligents, de vrai fans du premier volet qui arrivent à s’approprier la licence avec brio et à en faire une œuvre personnelle et pleine d’intérêts . Si vous aimez les jeux de stratégie au tour par tour, ou tout simplement si vous n’êtes pas frileux au concept, je n’ai qu’un seul conseil à vous donner : foncez, n’hésitez pas une seconde, attention juste à l’addiction, mais tant que vous dormez au moins un fois toute les 24h, vous vous en sortirez.

À propos du rédacteur
Rizko

Rédacteur à la Retraite

Processeur : Intel Core i5 2320 @3GHZ
Carte Mère : Foxconn 2ABF 1.30
Carte Graphique : NVIDIA GeForce GTX 650 Ti
RAM : 2+4 Go DDR3