Preview/Review

Hitman Absolution

par 29 novembre 2012
Fiche Technique

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Version numérique (Instant Gaming) Version boîte (Amazon)

Genre

Infiltration

Développeur

IO Interactive

Éditeur

Square Enix

Date de sortie

19 novembre 2012

Version

Commerciale

Score
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Gameplay
8.0
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Graphismes
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Durée de vie
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De nos jours peu de gamers ne sont pas familier avec l’univers de la licence Hitman et l’Agent 47, qui bien avant son passage sur les grands écrans était le protagoniste central d’une série d’excellents jeux. On s’attend donc à un gage de qualité, surtout 6 ans après le génialissime Blood Money. IO Interactive semble cependant avoir radicalement changé certaines mécaniques de jeu par rapport aux précédents opus.

Histoire

Votre ex-mentor et amie Diana Burnwood a trahi l’Agence, on vous demande donc de l’éliminer. Une fois chose faite lors du premier niveau du jeu, vous découvrez qu’elle s’est mise en danger pour protéger la jeune et mystérieuse Victoria des griffes du département de Travis, spécialisé dans les modifications génétiques qui semble plus que douteux. Vous décidez donc de couper les liens avec vos anciens employeurs et de tout mettre en œuvre pour retrouver et sauver la jeune fille qui va, tout au long de l’aventure, passer entre les griffes des plus antipathiques salopards qui puissent exister.

Gameplay

Le jeu sur les grandes lignes, repose sur les principes simples de jeux d’infiltration et plus particulièrement de ses ancêtres ; on doit atteindre des spots, remplir des objectifs, tuer des cibles sans se faire repérer.

C’est sur les détails du gameplay qu’on observe (déplore ?) les changements qu’ont décidé les développeurs.

Premièrement on peut aborder le sujet du choix du niveau de difficulté qui va considérablement changer l’expérience de jeu. Une grande partie des joueurs occasionnels préfèrent choisir une difficulté facile ou normale lorsqu’ils abordent une licence mais dans le cas de ce Absolution, elles sont à proscrire à tout joueur en attente d’un réel défi avec l’apparition d’un système d’indice qui empêchera le joueur de ressentir le moindre sentiment d’accomplissement mais le mettra simplement en face d’un Film interactif.

on peut ensuite parler du système d’instinct que l’on gagne en effectuant des actions en jeu. Il permet de voir les gardes à travers les murs et anticiper leur trajectoire, de passer devant les ennemis sans se faire repérer lorsque vous êtes habillé comme eux et d’utiliser la capacité tir réflexe qui permet d’aligner plusieurs ennemis instantanément. Même si à premier cela peut sembler rendre le jeu plus facile, ce n’est pas tout à fait exact car il est presque impossible de passer les niveaux sans cet outil, c’est donc juste un élément supplémentaire ajouté au jeu qui outre le fait de nuire légèrement au réalisme, octroie une sensation de puissance dont les jeunes joueurs sont particulièrement friands. Avec l’utilisation redondante de chaire nue, c’est ce qui nous fait penser que le jeu cible bien le public adolescents en manque, ce qui n’est pas forcément dérangeant à petite dose mais légèrement parodique quand c’est aussi évident.

Enfin le troisième point noir dans les changements c’est l’utilisation d’un système de QTE pour les combats au corps à corps. C’est assez surprenant quand on se rappelle que Blood Money possédait un système de combat qui n’impliquait pas des QTE qui marchait très bien. Enfin c’est pas trop grave vu que si on s’y prend bien on ne doit pas être confronté à ce genre de combat puisqu’ils nous font repérer.

Mais ce sont les 3 seuls points qui empêchent de dire qu’il s’agit d’un excellent jeu, constitué de 20 chapitres divisés en plusieurs phases, toutes variées et bien travaillées. Proposant une richesse de jeu et une rejouabilité assez incroyable. Chaque environnement a sa propre stratégie d’approche et malgré qu’une grande partie du jeu est constituée d’infiltration pure et dure, on a beaucoup de mal à s’ennuyer (à condition d’avoir la bonne difficulté bien sûr). Le lancement des cinématiques, les réactions de l’IA sont bien évidement scriptés mais la liberté d’action est vraiment jouissive.

Le panel d’objet est lui aussi plus qu’honnête, 47 peut en porter 7 à la fois, en plus de ses légendaires Silverballers et de sa corde à piano on peut l’équiper de fusils à pompe, de fusils d’assauts, de revolvers, d’explosifs, de snipers et d’objets contondants divers trouvés tout au long des niveaux. Fidèle au personnage, notre tueur chauve peut faire le ménage de pleins de façons différentes : accidents, étranglements, tir dans la tête et bien plus encore.

Le joueur est évalué pour son travail effectué sur le terrain par un système de scoring sur ses capacités à ne pas se faire repérer, ne pas faire trop de victimes non désignées …etc… Les points gagnés permettront de gagner des capacités passives qui accroissent la force de 47. Ce système permet d’effectuer la mission de la manière que vous le désirez : si vous n’arrivez pas à passer un niveau sans vous faire repérer, rien ne vous empêche de passer à l’ancienne en explosant le crâne des gardes qui vous ont repérés, vous ne gagnerez juste pas la compétence en fin de niveau, ce qui est à utiliser avec prudence car ces capacités sont bien utiles (exemple : vitesse de déplacement, recul des armes, temps pour maitriser les ennemis…)

Contrats

A l’heure où peu de licences sortent leurs jeux sans mode multijoueur, Absolution ne déroge pas à la règle et nous présente son mode « contrats ». Il permet de lancer des défis à vos amis et aux autres joueurs à travers le monde. Il ne s’agit bien sûr pas de PvP ce qui est difficilement envisageable sans dénaturer complètement le principe de jeu mais d’un mode ou l’on peut créer et accomplir des challenges d’autres joueurs sur les niveaux du jeu. On ne peut que saluer l’initiative qui outre donner un petit aspect compétitif au jeu, permet de découvrir et de faire découvrir certains secrets et manières de tuer nouvelles. On gagne de l’argent en effectuant ces contrats ce qui nous permet d’acheter des nouvelles armes et améliorations et de nouveaux déguisements. Cependant le mode reste relativement incomplet et limité en option, on aurait pu imaginer notamment de modifier les items présents dans les niveaux, les gardes, leurs armes leur vigilance …etc…

 graphismes son et généralités

 A l’approche de l’arrivée des nouvelles consoles, on ne peut pas s’attendre à un travail révolutionnaire sur le plan technique mais ce titre est globalement bien réalisé et les niveaux de foules notamment sont toujours impressionnants. C’est sur le plan artistique que le jeu se démarque avec une richesse assez époustouflante. Les personnages sont tous plus charismatiques les uns que les autres et certains d’entre eux semblent tout droit sortis d’un film de Tarantino, les expressions des visages et leurs histoires sont vraiment bien travaillées. Le contraste entre le côté réaliste de l’univers d’Hitman et le côté surréaliste rend vraiment bien, certains niveaux semblent tout droit sortis d’un tableau. Outre les multiples chemins pour passer les phases, le jeu est rempli de secrets, de références et autres Easter Eggs, on peut difficilement imaginer visiter tous les aspect du jeu sans y avoir joué pendant plusieurs mois.

  

La bande son est globalement bonne mais on peut déplorer l’absence de voix anglaises sur la version française du jeu, ce qui est vraiment dommage au vue du casting proposé, on se retrouve donc avec des voix françaises qu’on a entendu et ré-entendu un peu partout (séries, films, autres jeux) et ça nuit clairement à l’immersion.

Conclusion

A part le mode Contrats et une logique amélioration technique, ce jeu n’apporte pas grand-chose de plus que son prédécesseur Blood Money si ce n’est du contenu. Certains amateurs de la série pourront être donc un peu déçu par les changements décidés, surtout qu’on assiste encore une fois à une casualisation d’une licence, et c’est fatiguant même si on commence à être habitués. Mais pour un joueur qui abordera le jeu sans avoir joué aux précédents, il s’agit d’un très bon jeu sur bien des plans et il offrira une expérience atypique et riche à quiconque lui consacrera du temps.

 

À propos du rédacteur
kelkun

Rédacteur de ZeroPing.FR

Processeur : Intel Core I7-2600K
Carte Mère : ASUS P8P67 EVO
Carte Graphique : Gigabyte GTX 980 TI g1
RAM : 2*8 Go G.skill