The Last Tinker : City of Colors

Bienvenue les amis ! Aujourd’hui, je vous présente The Last Tinker : City of Colors ! Il sera disponible 12 mai 2014, très bientôt donc ! The Last Tinker : City of Colors est un jeu Aventure / RPG de la famille des Unity Games, développé par Mimimi Productions. Ce jeu se rapproche plus ou moins d’un Spyro, dont les gens de ma génération (milieu 90’s ! o/ ) se rappelleront sans doute !

Pendant ce temps là, à Tinkerworld

L’histoire prend place dans le monde de Tinkerworld, au sein de Couleurville (merci aux traducteurs français…). Comme le laisse entrevoir la bande annonce, l’introduction, et toutes les vidéos déjà disponibles, autrefois tous unis, 5 quartiers se font la gueule pour des raisons que vous ignorez, outre les arguments « Le rouge c’est mieux, le bleu, ça pue. » : Quartier Bleu, Rouge, Vert, Extérieur et quartier du marché. Un cochon de laine haut en couleur du nom de Tap vous sert d’ami et tutoriel et vous épaulera tout au long de votre aventure et vous indiquera le chemin à suivre pour rejoindre le prochain objectif si vous lui demandez de l’aide.

Vous incarnez alors Kuro, habitant muet (inintelligible et illettré plutôt, comme Link !) de cette magnifique ville aux milles nuances colorées, et vous êtes… Un genre de singe haut en couleur également. Votre popularité auprès des autres habitants est plutôt partagée : certains vous adorent (« Merci d’avoir réparé mon échoppe ! », « Tu es le meilleur combattant de cette ville, Kuro ! ») alors que d’autres vous détestent («Dégage de là, voleur ! », « Alors, gueule-de-babouin ? »). Mais un jour, Tap se fait blesser par un méchant rouge, et en proie à la douleur, un esprit violet vient vous dire que vous seul pouvez sauver Tinkerworld de la dissidence actuelle, et en échange, il sauvera Tap. Pourquoi vous ? Parce que vous êtes un Tinker ! Et le dernier, au passage. Vous devez réunir les esprits de chaque couleur et leur faire entendre raison pour renouer les amitiés passées. Puis, sans vous raconter pourquoi, l’esprit Grisard fait son apparition (un peu à cause de vous cependant…), absorbant toutes les couleurs sur son passage. La ville est alors victime de « la Grisaille », et tous les habitants fuient alors vers le quartier du marché, seul endroit épargné par le cataclysme. En tant que seul et dernier Tinker, votre devoir est de sauver Couleurville en retrouvant les trois esprits des couleurs !

Et le gameplay dans tout ça ?

The Last Tinker : City of colors est jouable à la manette ou au clavier. Je vous conseille la manette qui est quand même bien plus pratique. Je suis un puriste du clavier, je l’ai fait au clavier en difficile, mais c’est quelque peu fastidieux. Les différentes attaques sont sur clic gauche, molette vers le haut et molette vers le bas. Sérieux, qui enchaine des combos avec sa molette ? Jouable, mais pas hyper pratique. Surtout qu’en jouant presque uniquement avec clic gauche, vous pouvez finir le jeu.

Concernant le gameplay, la mobilité est semblable à un Spyro ou n’importe quel The legend of Zelda 3D. 4 modes de difficultés : Jeu d’enfant, normal, difficile, et mort instantanée. Ce n’est pas une blague, vous n’avez réellement qu’un seul point de vie. Vous briserez des caisses, des tonneaux et des gisements de cristaux lorsque vous aurez la frappe puissante pour acquérir des cristaux, la monnaie du jeu. Elle ne sert qu’à acheter des nouvelles attaques, ou améliorer certaines (dégât ou durée d’effet). Vous débloquerez également des pouvoirs au fur et à mesure de l’avancement du jeu grâce aux esprits des couleurs que vous sauverez successivement.

Vous aurez également des parcours d’obstacles, en sautant de caisse en caisse pour traverser un lac par exemple, ou en slidant sur un rail. Quelques énigmes agrémenteront le jeu en terme de gameplay, comme un mécanisme de porte à activer, suivre des traces de pas pour une enquête… Mais la plupart se feront à l’aide de Biggs/Bomber. Biggs est un champignon géant transgénique et trisomique qui aura différentes actions en fonction de la couleur avec laquelle vous le frapperez (c’est beau, l’amitié !) et qui vous suivra si vous le sifflez. Vous pourrez l’invoquer sur des spots de champignons que vous aurez découverts avec lui. Mais d’autres spots vous permettront de le réduire en taille et de le transformer en Bomber, et lui débloquer des capacités… Explosives. Ne restez pas à côté, vraiment.

Les plus

Trois couleurs dit trois pouvoirs : Le rouge représentant la colère, le vert représente la peur et le bleu mène au côté obscur de… Euh, le bleu, pouvoir de la tristesse, en plus d’avoir chacune une capacité active unique. Chacune représentera un gameplay différent, mais je pense que la majorité se contentera du rouge (clic gauche) pour enchaîner les adversaires, et se serviront des autres uniquement contre les mobs qui l’obligent.

Sur chaque niveau (les changements de niveaux sont reconnaissables par leur transition écran blanc), vous pourrez récupérer un certain nombre de pinceaux dorés épique de la mort qui pue. Ils vous permettront de débloquer une fois au marché des illustrations bonus, mais également des cheats codes à l’instar d’un Jak and Daxter. Les premiers sont inutiles, évidemment (mode grosse ou petite tête) alors que les derniers ont un réel impact. J’annonce le nom du cheat code : Mode Dieu. Ça impose le respect.

Depuis l’écran titre, vous pourrez rejouer chacun des niveaux en changeant la difficulté afin de récupérer la totalité des pinceaux (un peu plus d’une centaine).

Touche artistique

Graphiquement très beau, très coloré (vous l’aviez deviné ?), les animations sont travaillées (bien que lentes pour les combats, ce qui en enlève la dimension dynamique). La bande son ou l’absence de bande son selon les circonstances sont bien gérées, et lorsqu’elle y est, vous saurez l’apprécier. Sauf quand l’orchestre se met à jouer faux. Vous avez une excellente MAUVAISE bande son. Ce qui est terrible, je vous l’avoue.

On reconnaîtra la patte indépendante par quelques références ou tirades du genre. Un habitant habillé en magicien devant une porte vous dit « VOUS NE PASSEREZ PAS ! », ou encore, moment qui m’a fait beaucoup rire… Vous délivrer un habitant avec Tap à vos côtés. Tap demande alors à cet habitant à quoi sert la lumière bleu à côté de lui. L’habitant vous répondant, un mot par bulle, en majuscule « ELLE. FAIT. DU BLEU ! ».

Et donc, au final ?

Dix heures de jeu devraient permettre de terminer le jeu avec tous les pinceaux et l’absence de NewGame+ se fait sentir, vu qu’il y en a un disponible dans presque tous les jeux d’aujourd’hui… Durée de vie est donc plutôt courte, mais le jeu est amusant, l’histoire bien que simple est prenante et les graphismes peu communs très agréables.