Preview/Review

War for the Overworld

par 3 avril 2015
Fiche Technique

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Version numérique (Instant-Gaming) Version boîte (Amazon)

Genre

RPG, STR

Développeur

Subterranean Games

Éditeur

Subterranean Games

Date de sortie

02/04/2015

Version

Press Review

Points Positifs

  • La voix du narrateur
  • L'ambiance
  • La gestion de notre ville et de nos larbins
  • Les différents modes de jeu

Points Négatifs

  • On a l'impression de jouer à un jeu de gestion
  • Pas de réelle stratégie
  • Certaines animations à la ramasse
  • Manque de finitions des détails

Score
Note de la rédaction
Note des joueurs
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Gameplay
6.5
Graphismes
6.5
Ambiance
7.3
Scénario
7.0
Avis du Rédacteur

Bien que manquant de détails et le sentiment que le développement aurait du durer plus longtemps, il n'en reste pas moins un jeu sympathique.

7.2
Note de la rédaction
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War for the Overworld est un jeu développé par Subterranean Games qui semble avoir créé la suite spirituelle de Dungeon Keeper (26 juin 1997). C’est en effet des anciens de chez Bullfrog Productions qui sont aux commandes et cela se ressentira par moments. On se retrouve ici avec un mélange RPG et RTS (jeux de Stratégie) ou l’on incarnera un Underlord, une sorte de divinité aux pouvoirs maléfiques qui a soif de sang et de conquête. Nous devons gérer notre ville en construisant divers bâtiments pour voir des monstres afflués et que ces derniers soient heureux.

Après une arrivée au menu, austère, nous commençons la campagne. Quoique avant la campagne, nous avons le tutoriel qui est, avouons le, très bien fait. La voix du « narrateur » nous berce dans ces explications claires et précises et c’est après 15 minutes de jeu que nous comprenons comment le jeu fonctionne.

La carte à conquérir !

La carte à conquérir !

 Gameplay d’un Underlord

WFTOGame 2015-04-02 19-45-40-66

Le caillou, c’est vous

 

Il s’agit ici de commencer par la construction d’une zone qui peut accueillir vos troupes, d’une porcherie pour les nourrir (car les forces du mal mangent des cochons entiers !) ainsi qu’une taverne pour que vos délicieux monstres puissent se lâcher de temps en temps. Vous avez donc de quoi accueillir des monstres, mais pas de réels monstres, sauf de petits larbins qui ont comme tâche de creuser la terre pour gagner un carré d’espace ou encore la conquête de territoire. Ils iront sur les territoires vides (case vide) ou ennemis et incanteront pour conquérir la terre en votre nom. Notez d’ailleurs que si vos monstres meurent, ils pourront être ramassés par vos larbins qui les ramèneront à leur lit pour qu’ils se reposent, si c’est pas gentil tout cela.

Revenons à nos monstres, pour les attirer depuis l’autre monde, vous devrez construire une caserne, un sanctuaire et autre. La construction de bâtiments fera apparaître des monstres et vous devrez les laisser faire leur vie (vous pouvez bien leur dire de s’entraîner, car vos monstres ont des niveaux, ou deux, trois petites autres choses, mais sinon laissez les vaquer à leurs occupations). Quand vous aurez vos bâtiments ainsi que vos larbins, il est temps de partir conquérir. Car bien que le jeu donne l’impression d’être un jeu de gestion, c’est bien un jeu de stratégie.

Ces nains ont du soucis à se faire...

Ces nains ont du souci à se faire…

Si l’idée de conquérir parait excitante, il y a un hic, on ne peut pas gérer plusieurs troupes à la fois, on ne peut que placer un drapeau a un endroit pour que tous nos monstres s’y rendent et combattent pour notre gloire. A noter que l’on pourra user de nos pouvoirs d’Underlord pour aider nos larbins. Pouvoirs que vous pourrez débloquer en gagnant des points à utiliser dans un arbre de « talents » pour débloquer, bâtiments, pouvoirs et bonus. Ces points se débloquent au fur et à mesure que vous combattez et que vos larbins prennent des terres en votre nom.

Pouvoirs, bonus et autres sont à dispositions.

Pouvoirs, bonus et autres sont à disposition.

J’oubliais presque… pour la construction de vos bâtiments, vous allez devoir payer. L’or que vous pouvez accumuler en détruisant les morceaux de terres remplies d’or, serviront à construire, mais aussi à payer vos larbins. Non content d’être attirés par votre puissance, ils viennent en espérant que vous leur offrirez un job. Malheureusement, l’aspect stressant et de challenge est anéanti par une relique d’or que l’on peut trouver nous donnant une source d’or infinie. Une mine d’or limité aurait été plus intelligent.

En soit, le jeu se résume vulgairement à : créer une large armée, la rendre heureuse et balancer nos larbins sur un point de la carte pour conquérir en espérant qu’elle ait assez d’expérience pour vaincre.

Des combats pas vraiment passionnant

Des combats pas vraiment passionnants

 Graphismes et autres

Le jeu utilise le moteur « Unity » et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est bien utilisé. On pourra chipoter sur certaines textures et animations datant d’il y a quelques années, mais le reste est plus que satisfaisant. En revanche, là ou le jeu est à des années en arrière c’est pour sa mini-map, une horreur que l’on ne voit plus que dans des anciens jeux. On ne disait rien à l’époque car nous n’avions pas mieux, mais en 2015, il est triste de voir une carte dans cet état la.

J’en profite pour en revenir sur les animations. On peut en pardonner certaines comme un monstre qui « glisse » au lieu de marcher, mais les monstres morts qui sont juste soulevés dans les airs par un larbin au lieu de le porter ? Non… Ça ne passe plus. Il y a certains détails de ce genre que l’on peut voir et qui ne gâche pas le jeu, mais ce sont des détails qui auraient pu rendre le jeu meilleur. C’est comme la bande-son que l’on trouvera anecdotique.

En soit, le jeu est sympathique, les niveaux de la campagne sont un bon tutoriel pour apprendre à contrôler les jouets de l’underlord. On pourra s’amuser a créer des batailles contre l’IA, sur le mode sandbox ou encore sur le mode multijoueurs, mais ce ne sera que pour quelques heures qui seront assez courtes.

Conclusion

War for the Overworld est un jeu sympathique, mais qui malheureusement manque de finitions sur les détails. Des animations à la ramasse, une mini-map datant d’il y a dix ans et des subtilités de gameplay qui peuvent éliminer tout challenge se retrouvent dans le jeu. Nous avons entre les mains un jeu de stratégie, mais il donne l’impression de jouer à un jeu de gestion. Heureusement, les parties rapides ainsi que le scénario de la campagne et les variantes de gameplay qu’elle apporte, font que nous aurons plaisir à jouer à War for the Overworld durant quelques heures. Je crains que ce ne soit qu’un bon jeu, mais qui n’a pas ce qu’il faut pour rester dans les mémoires tel un Dungeon Keeper.

À propos du rédacteur
Kuneru

Rédacteur de ZeroPing.FR

Processeur : i5-2500K @3.30GHZ
Carte Mère : MSI P67A-GD55 (révision B3)
Carte Graphique : MSI GTX 660
RAM : Corsair 4*3GB