Pro Evolution Soccer 2015
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Sport
Konami
Konami
Beta post-E3
- La construction du jeu
- Les graphismes et les animations
- Le Player ID
- Manque de sensations sur les frappes
Ces dernières années la guerre FIFA/PES n’était plus aussi intéressante à suivre qu’il y a 5 ou 6 ans, la faute à un jeu qui ne réussissait plus à améliorer les bases de son gameplay, et à un autre qui était bien au-dessus même sans faire l’unanimité. Le défi de cette année est grand : avec l’arrivée des nouvelles consoles Konami doit impérativement lancer une nouvelle dynamique pour survivre dans ce marché et pour que l’on utilise encore le terme « guerre » dans deux ans.
En ce joyeux été, Konami confiant et enthousiaste pour son prochain jeu de football, a ouvert ses studios et je me suis rendu à l’occasion sur Paris afin de voir ce que leur bébé avait dans le ventre. J’ai joué avec un ami plusieurs fois le match Juventus-Man.United afin d’avoir un maximum d’informations.
Après une prise main délicate, on commence petit à petit à se rendre compte de la richesse du gameplay, et de la puissance du moteur Fox Engine. Il faut savoir que les développeurs ont du tout recommencer à zéro pour PES 2014 afin de donner un second souffle à leur jeu, et on a l’impression qu’il est bien mieux exploité pour cette version 2015.
Au niveau gameplay, on prend un certain plaisir à créer des occasions, aucune n’est identique. Si vous jouez Pogba, vous pourrez percuter au milieu de terrain et mettre une grosse frappe dans la foulée à vingt mètres des cages. Si vous contrôlez Valencia, vous allez déborder sur le côté et laisser sur place un Chiellini pris de vitesse, même s’il aura une chance de vous prendre la balle avec un joli tacle glissé. Si vous jouez Van Persie, vous pourrez faire des reprises de volée ou d’autres gestes de buteurs difficiles à réaliser. On peut continuer longtemps comme ça, beaucoup de joueurs disposent du « Player ID » donnant une réelle profondeur au jeu et un vrai intérêt à vérifier quel joueur a le ballon avant de tenter quelque chose. De ce que j’ai pu voir, les phases de jeu sont toutes équilibrées : la défense se place bien, les joueurs offensifs font de bons appels de balle et avoir des réflexes redevient une qualité pour un jeu de foot. Le gameplay de PES 2015 est de loin bien meilleur que celui de FIFA 14 ou PES 2014.
Maintenant par rapport aux graphismes et même le jeu n’était « fini qu’à 60% », quelle démonstration ! On connait la franchise PES pour la modélisation des visages, mais cette fois les expressions sont très réussies. Les effets lumineux ont également été travaillés.
Il fallait aussi remarquer les possibilités tactiques offertes : le fait de passer d’un 4-4-2 à un 4-3-3 change beaucoup de choses pour une équipe. De même qu’il ne faudra pas jouer L’Atletico Madrid de la même manière que l’on joue le Bayern de Munich. PES 2015 sera très certainement moins casual que les jeux de football des dernières années, et cela sans devoir ralentir le rythme, la vitesse et la fluidité du jeu.
Certains aspects sont encore perfectibles comme l’IA du gardien, de l’arbitre ou les coups de pieds arrêtés mais on attend surtout d’en savoir plus au niveau des modes jeu. myClub va remplacer la Masters League en ligne avec comme objectif de concurrencer un FIFA Ultimate Team qui fait fureur. Des améliorations vont également être faîtes par rapport à la forme des joueurs, aux transferts, et de l’importance des entraîneurs. C’est assurément l’année où PES aura le plus d’arguments à faire valoir depuis longtemps. Préparez-vous, la guerre FIFA/PES est enfin de retour !