Assassin’s Creed : Rogue
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Action / Aventure / Infiltration
Ubisoft Sofia
Ubisoft
10/03/2015
Commerciale
- Assez beau graphiquement
- Ambiance sonore très agréable
- Exploration pour qui n'en veut
- Immersion complètement réussie
- Voix françaises pas désagréables
- Les petits détails qui donnent vraiment l'impression d'un monde vivant
- Durée de vie courte
- Redondance de mécanique de jeu déjà vu et revu dans la license
- Dans "IA" il y a INTELLIGENCE... Notion abstraite pour certains PNJ
- Souvent les mêmes faces en ville
- Système de craft trop sommaire
Assassin’s Creed : Rogue, est disponible nos machines depuis le 10 mars 2015, il s’agit d’un jeu action, aventure et infiltration. Une suite de la licence Assassin’s Creed, qui introduira notamment Assassin’s Creed : Unity.
Au commencement, Ubisoft créa…
On y incarne Shay Patrick Cormac un jeune homme new-yorkais appartenant à l’ordre des assassins (en tout cas au début), quelques années avant la guerre de 7 ans en 1752. Lors d’une mission en atlantique du nord, Shay se retrouve à infiltrer un camp anglais, quelques cadavres anglo-saxons plus tard, Shay récupère leur navire, baptisé : « Morrigan » (Morrigan était un personnage de la mythologie celtique irlandaise, un clin d’oeil pour Shay qui vient d’une famille d’immigrés irlandais). Peu de temps après et les bases de la navigation et du combat naval bien en main pour les néophytes, on retourne en mission avec Liam et notre nouvel équipage pour récupérer deux puissants artefacts sans savoir pour quelles raisons à ce moment la hormis le fait qu’ils eussent été pris par les templiers lors d’un séisme en Haïti. Une fois en notre possession et grâce à l’activation de ceux-ci, Achille notre mentor nous donne un nouvel objectif : trouver un ancien temple à Lisbonne, au Portugal datant des anciennes civilisations et éventuellement trouver un fameux fragment d’eden. Arrivé sur place et le temple localisé, Shay pénétra a l’intérieur, puis au moment ou il entra en contact avec l’artefact, tout s’écroula, les murs, puis la cathédrale dans laquelle il était, les maisons a côté, la ville entière en ruine et des milliers de morts…
Shay en voulut énormément à Achille, il l’accusait, arguant sans cesse qu’Achille savait ce qui allait se produire. Un conflit éclata donc entre le mentor et Shay. Notre héros essayera de voler le manuscrit, pris en flagrant délit il fuira le domaine pourchassé par ses anciens frères. Au pied du mur il préféra se sacrifier et garder le parchemin. À partir de là, à part l’histoire hors animus (appelez la comme vous voulez cette machine) qui casse le rythme qui est à mon gout pas vraiment intéressante, on entre dans la chair du poulet ! Hum, attendez… Non c’est pas ça, ah oui, on entre dans le vif du sujet ! Shay n’ayant pas succombé à ses blessures, il se réveille tout de même quelques semaines plus tard à New-York, chez un couple âgé. Shay fait la rencontre d’un templier, assez rapidement, puis de fil en aiguille, en arrive à chasser ses anciens compagnons assassins.
On foule une terre déjà battue !
Rien d’innovant, ou d’un poil nouveau, c’est un goût que nous avions déjà en bouche, mais rien qui ne déroge a la règle au final. Le système de combat toujours aussi simple et jouissif au niveau des enchainements de frappe a l’épée/dague, ou même à mains nues, le but n’est pas et ne sera jamais de faire des combats ou vous aurez la goutte a la fin de celui-ci, le but est simple. nous en mettre plein les mirettes et nous faire croire que le dieu des arts martiaux nous imprègne car notre Shay vient de faire 3 tours en l’air en coupant 6 têtes, a sorti une dague à corde avec ses orteils, et qu’il fracasse le dernier garde restant en lui cassant le dos d’un coup de tête, alors qu’on a juste à appuyer sur le clic gauche, et on aime ça ! Les armes à distance reste relativement classique hormis la carabine à air comprimé qui apporte ici et la quelques modifications, mais rien qui changera votre façon de faire, si, comme moi vous jouez la plupart du temps avec la même arme à distance sauf en cas de pénurie de munitions. Il faut reconnaitre que changer de camp et passer templier est une agréable surprise au final, le fait d’avoir des assassins cachés un peu partout, que nous devons tuer avant qu’ils puissent nous repérer, est l’un des (rares) changements de ce Assassin’s Creed : Rogue. En revanche, peu d’armes corps à corps proposées sur ce AC : Rogue, la forte possibilité d’amélioration du bateau, en armes, en habillages et quelques
diverses options en plus, nous ferons (peut être pas ?) oublier le manque de diversité dans les armes disponibles. Justement à propos de bateau, les combats navals sont assez fréquents puisque c’est l’une des manières, la seule au début d’ailleurs, pour pouvoir rapporter des ressources et de l’argent. En pleine bataille allez vous arrêter tous les autres bateaux pour aller saborder le navire amoché en face ? À côté de ça, le jeu nous propose un système de craft complètement inutile. Trop peu de craft intéressant, et vraiment pas assez poussé pour les aficionados de la chose. Il y a un moment où, aller chercher une peau de gnous sauvages des montagnes lointaines enneigées pour se faire un sac « tout petit mignon tout plein » qui vous permettra d’avoir 5 balles de plus dans votre inventaire… Je me dis quelle société de consommation ! Vraiment alors, jamais content que nous sommes, non, je suis désolé à ce moment là je me dis, Immo, apprends à te satisfaire avec ce que tu as.
Elle est où la beauté du jeu ?
On y est les amis, le point fort de la série A.C, le jeu est vraiment beau, des animations fluides, les mouvements de courses ou de combat, vraiment agréable à suivre, malgré une durée de vie courte, vous pourrez écumer les différentes zones maritimes, explorer les colonies, commercer si le cœur vous en dit. Une vague impression que le jeu a été fait pour les amoureux d’exploration, avec des tas d’objectifs annexes à retrouver et à collecter comme les coffres, ou les partitions ! Oui des partitions de chanson de matelot de l’époque qui volent aux vents, et qui, une fois obtenu nous permettent de pouvoir entendre notre équipage chantonner ces mélodies ! Des paysages de plus en plus magnifique, que dire de plus à part peut être un joli « Nice Job » !
Pour conclure
Donc, pour conclure, ce Assassin’s Creed : Rogue, est ni plus ni moins qu’un énième AC, ni excellent, ni mauvais, avec de bons points forts au niveau de l’exploration très poussé, des graphismes à la hauteur, mais il est bien regrettable de ne pas voir un peu plus de prise de risques de la part d’ubisoft, s’appuyer sur une recette qui a déjà marché, c’est jouer sur la sécurité, et ça en devient lassant. Le jeu possède de bons mécanismes, un système de combat plaisant, mais nous attendons plus aujourd’hui.