Preview/Review

Dead Space 3

par 19 février 2013
Fiche Technique

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Version numérique (Instant-Gaming) Version boîte (Amazon)

Genre

Action, Survival-horror

Développeur

Visceral Games

Éditeur

Electronic Arts

Date de sortie

8 février 2013

Version

Commerciale

Points Positifs
  • L'esprit de la licence est perdu.
  • Pas de réelle originalité.
  • Optimisé pour console (les graphismes et les contrôles).
  • Scénario rempli de clichés.
Points Négatifs
  • Le système de craft.
  • La bande son convaincante.
  • Le coté défouloir des combats.
Score
Note de la rédaction
Note des joueurs
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Gameplay
5.0
5.0
Graphismes
6.0
6.0
Durée de vie
7.0
7.0
6.0
Note de la rédaction
6.0
Note des joueurs
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Ces dernières années, le genre Survival Horror a été marqué par les jeux de la licence Dead Space, de par leur qualité et l’ambiance angoissante qu’ils dégageaient. Visceral Games et EA nous présentent cette année le 3ème volet de la série avec cependant une multitude de changements qui semblent ouvrir le jeu à plus de monde. Des mots qui font peur quand on connaît le nombre de licences qui ont été violées et dénaturées par ce genre d’ouverture au grand public. Difficile donc d’aborder ce jeu avec sérénité mais on va essayer de prendre un regard objectif pour analyser ce qu’il a à nous offrir.

Histoire

screen histoire

Les événements ont lieux juste après le précédent volet, Isaac se cache pour échapper au gouvernement qui en a après ses connaissances sur le monolithe et à l’église unitologue dirigé par le pâle Jacob Danik qui peine à convaincre dans son rôle de méchant fou. Cependant, l’escouade du capitaine Norton arrive à retrouver sa trace et à lui expliquer qu’Ellie est perdue sur une colonie humaine souveraine et qu’elle n’a pas donné de signes de vie depuis plusieurs jours. Isaac accompagné de ses « nouveaux amis » vont donc sauver la princesse qui n’a pas froid aux yeux puisque entre temps elle s’était casé avec le fameux capitaine Norton. Un scénario très blockbuster à l’américaine avec les bons et les mauvais cotés : Des rebondissements à la pelle et des cinématiques à couper le souffle mais aussi un flot continu de clichés et une morale en mousse.

screen ciné

 

Gameplay

Dès les premières minutes de jeux on ne peut que constater un changement radical de l’environnement par rapport aux précédents volets : pas vraiment le temps de stresser ou d’avoir peur, on est plongé directement au cœur de l’action, qui est le nouveau maître mot de ce volet au dépend du côté survival horror. En effet les phases stressantes ont un impact vraiment moindre et ne sauront surprendre que les âmes les plus impressionnables. Après quelques heures on conclu que le jeu n’a d’aspect « horror » que le coté ultra gore et l’ambiance quand même glauque.

screen glauque

On navigue entre les phases de combat, les énigmes et le scénario de manière linéaire.

Les combats se déroulent souvent de la même manière, il faut trouver une position avec un bon angle de vue et bourriner les vagues de monstres.

Cependant, l’enchaînement des événement est bien ficelé, et malgré une répétitivité non négligeable, si l’on admet qu’il s’agit d’un jeu basé sur l’action, l’ensemble est tout de même d’une qualité tout à fait honnête grâce à certains éléments.

screen armes

Le système de gestion des armes et du craft est plutôt intéressant et bien pensé : on dispose de 2 armes que l’on peut construire et modifier avec des éléments lootés au combat ou en récompense de missions. Chaque pièce est changeable (crosse, embouts, modules … ), et chaque combinaison donnera un résultat différent. Ca pousse à en essayer une multitude pour trouver les armes qui nous conviendront le mieux.

Malgré qu’elle soit limitée les phases de combat on quand même une certaine profondeur grâce au démembrement, aux nombreuses armes, à la télékinésie et à la stase. On rencontrera même des boss lors de la progression mais ils sont peu novateur et leur présence n’est pas indispensable à l’intérêt du jeu . Du côté du bestiaire, pas de grosse prise de risque du coté des necromorphes mais on se retrouve avec des phases contre des humains à plusieurs reprises ce qui est plutôt déroutant dans un jeu qui se prétend« survival horror »

screen humains

Là où Link trouve son bonheur dans les pots qu’il casse, Isaac trouve le sien dans les cadavres, et il est gâté : kits de soin, recharge de stase, et munitions seront rarement un problème, sauf si le joueur décide de choisir un niveau de difficulté plus élevé. On oublie donc le côté « survival », pour le joueur occasionnel en tout cas.

screen carver

La coopération qui aurait pu dénaturer le jeu s’il était dans la lignée de ses prédécesseurs, apporte ici un certain dynamisme, quelques heures de jeux supplémentaires. On y découvre aussi l’histoire de John Carver qui s’avère plus intéressante que la soupe scénaristique grand public qui nous est servie dans le solo.

Graphismes son et généralités

D’un point de vue graphique, il y a du bon et du mauvais : On retrouve le côté optimisé console là encore, et ça paraît clairement dépassé pour le support PC (notez que Nvidia permet l’amélioration de l’anticrénelage du jeu, via son nouveau logiciel Nvidia Geforce Experience), les expressions des visages peinent à convaincre certains décors semblent tout droit sortis de 2008. Par contre il y a un bon travail d’un point de vue des effets visuels et ça rattrape l’ensemble qui est objectivement en dessous de ce que l’époque permet.

screen graph

D’un point de vue sonore par contre le niveau est bien là, le peu de stress éprouvé viendra des sons qui n’auront aucun problème à glacer le sang du joueur, c’est le seul élément qui pourrait laisser croire qu’on joue à un titre « survival horror » et non une autre licence action/aventure sans réelle originalité.

L’ensemble est un peu faiblard niveau durée de vie si l’on ne fait pas de coopération ou qu’on a pas envie de refaire le jeu dans une autre difficulté, heureusement quelques missions facultatives plutôt sympathiques viennent compléter un peu le tableau.

Conclusion

conclusion

On assiste donc comme il nous a été laissé penser à un virement de la licence vers le côté action au dépend du côté survival horror et ça dénature complètement l’univers.On se retrouve donc avec un blockbuster vidéoludique sans réelle originalité mais d’un niveau d’ensemble tout de même correct

Il ne manquera pas de décevoir les fans des anciens volets mais pourra s’avérer tout de même intéressant sur différents aspects.

À propos du rédacteur
Rizko

Rédacteur à la Retraite

Processeur : Intel Core i5 2320 @3GHZ
Carte Mère : Foxconn 2ABF 1.30
Carte Graphique : NVIDIA GeForce GTX 650 Ti
RAM : 2+4 Go DDR3