Sélection ZeroPing
Preview/Review

Elder Scrolls V – Skyrim

par 8 décembre 2011
Fiche Technique

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Genre

RPG

Développeur

Bethesda Game Studios

Éditeur

Bethesda Softworks

Date de sortie

10 novembre 2011

Version

Commerciale

Points Positifs
  • Durée de vie monumentale (si l'on prend le temps de découvrir le jeu)
  • évolution de son personnage à son image.
  • un Background bien construit.
  • Le moding, très actif dessus (déjà plusieurs milliers de mods)
  • interface claire et concise.
  • avancée dans le jeu très libre.
Points Négatifs
  • Profusion de choses à faire (on ne sait jamais par quoi commencer).
  • Le menu console qui peut s'avérer imprécis.
Score
Note de la rédaction
Note des joueurs
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Gameplay
7.5
7.5
Graphismes
8.0
8.0
Durée de vie
9.0
9.0
Avis du Rédacteur

Un succès retentissant.

9.0
Note de la rédaction
8.2
Note des joueurs
1 note
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Nous nous retrouvons pour cette review du jeu « Elder Scrolls V : Skyrim » ayant pour date de sortie, le 11 novembre 2011 sur nos machines.

C’est donc avec cette review qu’on entame la nouvelle formule de zeroping, j’entends par là la présence de jeux solo, et c’est avec moi (Kelkun) que vous allez pouvoir découvrir ce jeu.

Donc, revenons à nos moutons, Elder Scrolls mais quelle est cette chose, il faut savoir que c’est une série qui compte à l’heure actuelle 5 volets, le dernier en date avant celui-ci étant Elder Scrolls IV : Oblivion, lui même précédé du III intitulé Morrowind. Nous sommes donc en présence d’un RPG pur est dur (Role playing game), avec la possibilité d’être soit en 3eme personne comme tous les RPG classique, soit d’être à la 1ere personne, une vue qui fait des Elder Scrolls, un RPG un peu différent des autres jeux du même genre.

Maintenant que les présentations sont faites, attaquons nous au vif du sujet.

Création des personnages.

Oui, c’est rare qu’on en parle, mais dans un RPG, ça reste quand même une partie importante.

Dans le cas de ce Elder Scrolls, on ne crée pas son personnage (non je rigole, ce n’est pas vrai mais pas dès le début  – non, non je ne spoilerais pas -).

Enfin passons cette petite particularité, qui est un peu déroutante au début, donc après une entrée en matière afin de poser le background de 1-2 minutes, on crée notre personnage.

Là, on a le choix de notre race, sexe, et d’une myriade d’autres options afin de faire un personnage unique en variant les différents niveaux permettant de changer la taille de la mâchoire, du corps… Cela reste assez complet en gardant un bon niveau de personnalisation.

     

  

 

Gameplay

Comme tous les Elder scrolls, pas de tour par tour, mais juste du combat en temps réel, à savoir que le gameplay est légèrement différent, si vous jouez plutôt en 1ere ou 3eme personne, bien sûr la première vue citée est la plus immersive, et surtout la plus pratique dans les combats, qui reste assez dynamiques notamment avec la possibilité de parer.

On pourra néanmoins remarquer que sur certains mouvements, le personnage n’est pas forcement très réactif, notamment pour parer, et de temps à autre, au corps à corps les combats sont un peu brouillon, et il arrive de mourir à cause d’une imprécision des actions. Malgré tout cela reste largement gérable, et n’entache pas trop le jeu, et les combat jouissifs, grâce aux dizaines de façons différentes de les aborder.

Autre ombre au tableau l’IA, de temps à autre on a des alliés qui ont tendance à nous gêner, par exemple en nous faisant repérer, en se mettant au milieu ou tout simplement en bloquant une sortie ce qui nous oblige à forcer un peu pour passer.

On peut à tout moment changer d’équipement, d’arme, de sort… y compris pendant les combats, soit en passant par les menus ce qui alourdi franchement l’action, soit via un menu de favoris ou des raccourcis claviers à attribuer via le menu favoris.

Le jeu reste donc accessible en mode facile et normal, mais en mode normal il ne faut pas non plus foncer dans le tas sans réfléchir car cela risque de s’avérer infructueux et de se terminer par la mort de notre avatar et un retour au dernier point de sauvegarde.

  

Interface

L’interface, éléments assez mitigés pour ce Elder scrolls.

On remarquera tout d’abord que l’interface de jeu est assez épurée, une boussole, une barre de mana, barre de vie et de vigueur en bas de l’écran. Un réticule pour la visée à l’arc (possible de l’enlever) et un indicateur de discrétion qui apparait sur le réticule de visée en position accroupi. En phase de combat, la barre de vie de notre ennemi ainsi que les barres qu’on utilisait (quantité de flèches, vigueur, magie, vie…) apparaissent, pour disparaitre par la suite en phase d’exploration. Et c’est à peu près tout pour l’interface In Game. Pour moi, cette interface est un bon point car, je trouve plus agréable de jouer avec une meilleure immersion plutôt que d’être agressé par des barres dans tous les sens. Pour d’autres comme Bløød, elle sera effectivement un peu trop minimaliste.

  

Maintenant, attaquons nous aux menus, il font en quelques sorte parti de l’interface puisqu’ils permettent beaucoup de choses au cours du jeu. Tout d’abord, la première chose que l’on ressent, est la présence d’un menu étudié pour la console. Aux premiers abords, celui ci reste très clair et précis, il n’est pas trop mal agencé ce qui permet malgré tout de ne pas être trop gêné. Par contre le déplacement à la souris dans ces menus peut s’avérer fastidieux car certains clics son imprécis et obligent des retours en arrière. De plus, certaines parties de ce menu sont assez peu réactives comme le retour en arrière.

Par contre, la possibilité de mettre des objets en raccourcis et d’accéder à ceux-ci via un petit onglet qui apparait sur l’interface, rend les choses moins compliquées pour changer d’arme, ainsi qu’une assignation des touches 1-8 pour des changement rapide.

Sinon, le menu est donc composé de 4 parties, pouvoir (rassemble vos sorts), objet (rassemble tout vos items), Carte (accessible avec la touche « , »), et l’onglet Compétence (dont nous allons parler un peu plus précisément dans la partie évolution).

Dans les onglets Pouvoirs et Objets, les différents pouvoirs et objets en votre possession sont triés par catégories, de façon assez clairs, et rapide d’accès.

Pour finir, la partie compétence, contient les arbres de toutes les évolutions possible selon si on utilise plutôt l’arc, la magie, représentée sous forme de constellation. Malgré tout, petit point noir, cette partie du menu est celle dont la précision de la souris est la plus à déplorer, et donc il vaut donc mieux utiliser ZSQD pour y naviguer. On peut aussi voir dans cette partie, la vie, la vigueur, les pts de magies et les différents lvl, ainsi que le lvl général.

     

     

 

Évolution

L’évolution de notre personnage, partie cruciale d’un RPG, dans Elder scrolls, on reprend la recette qui marche, on la pousse un peu plus dans la précision et c’est reparti. Cela reste quand même une partie importante du jeu basée en 2 temps et demi (ouais je sais c’est drôle dit comme ça), je m’explique.

1er temps : le niveau du personnage, qui augmente tout au long du jeu en tuant des mobs, en accomplissant des quêtes et divers autres objectifs, découvertes…

2eme temps : up plus précis, c’est à dire que en utilisant une arme, en portant une armure, ou en craftant on monte des niveaux dans la catégorie correspondante (archerie pour l’arc par exemple),  Et c’est là qu’arrive le demi, car, dans chaque branche, on peut attribuer des points gagnés quand on passe un niveau du personnage, mais à la condition que notre maîtrise de la catégorie soit assez haute pour y mettre un point.

   

 

Graphismes

Les graphismes, quand à eux sont certes mieux que ceux de Oblivion, mais le moteur physique utilisé par Bethesda (le même que pour leur fallout) ce fait vieux et on le sent. Beaucoup de textures HD manquent à l’appel. Mais tout n’est pas noir, car on peut trouver des mods sur beaucoup de sites qui permettent de remplacer les textures pour qu’elles soient en HD, comme modifier la texture de l’eau pour la rendre plus réaliste…

Après, les décors sont relativement bien travaillés, et rarement monotones, on sent vraiment l’envie de faire un jeu beau et varié, notamment par les zones extérieures qui bénéficient d’un grand soin.

 

Résumé

En résumé, ce Elder scrolls est un bon cru, malgré ses défauts qui peuvent gêner, il reste une référence du RPG, de par sa faculté de personnalisation et d’évolution. Même si sur le nombre de décisions que l’on prend seules quelques unes ont un réel impact sur l’histoire, on est vite absorbé par le background du jeu, qui est assez bien fait.

De plus, ce jeu reste un exemple, car il est très ouvert à la création de mod, et pour moi cela est un très bon point car, cela permet au jeu d’évoluer avec la communauté.

À propos du rédacteur
kelkun

Rédacteur de ZeroPing.FR

Processeur : Intel Core I7-2600K
Carte Mère : ASUS P8P67 EVO
Carte Graphique : Gigabyte GTX 980 TI g1
RAM : 2*8 Go G.skill