Kingdoms of Amalur Reckoning

Nous allons entamer une épopée fantastique dans des contrées lointaines peuplées de créatures magiques au travers de cette review portant sur Kingdoms of Amalur Reckoning, avant d’entrer dans ce monde d’outre temps, il est de bon ton de rappeler que c’est un RPG (Role Playing Game), qui se joue en solo, et sur ces belles paroles entamons notre fuite dans ce monde.

Histoire

Alors que vous êtes ramenés de part la mort par des scientifiques de petites tailles, la première chose s’opposant à votre champ de vision est une fosse. Tel un nouveau né, vous vous relevez inconscient de ce qui s’est passé, sans souvenir, sans attache, sans rien à quoi ce rattacher. alors que vous commencez à entrevoir la lumière vous menant à votre passé vous apprenez que même les fils du destin n’ont de prise sur vous, et que vous pouvez renverser le devenir d’un monde qui se croit perdu par le réveil de forces inconnues, et malfaisantes.

Gameplay

Chaque être tel qu’il soit suit une destinée qui lui est propre, indissociable et immuable. Mais dans ce monde tourné autour de cette idée à la fois directrice et éphémère, dont les traits sont indiscernables, des êtres peuvent les lire. Pourquoi vous dire cela ? Tout simplement parce que c’est l’un des aspects le plus important du gameplay jeu.

Evolution

Comme je le disais, le jeu repose sur la notion de destin, selon vos choix lors des dialogues, vous changerez la destiné, et obtiendrez des capacités représentées via des cartes de Tarot comprenant diverses statistiques. Donc en plus d’une évolution classique, j’entends par là via un niveau personnage qui débloque des points à attribuer dans un arbre de talent afin de débloquer des compétences spécifiques, ainsi que des points de capacités à attribuer à un arbre de compétence passive ou d’artisanat, on a cette notion de carte comme on peut le voir sur les images qui suivent.

Ce système à la fois simple et prenant est assez intéressant, d’autant plus que vous pourrez moyennant finance remettre à zéro vos capacités, mais les cartes gagnées, elles sont définitives, et il n’y a aucun moyen de revenir en arrière après un choix (sauf via une sauvegarde). Il est vrai que le fait de pouvoir reset ses statistiques gâche un peu le système du jeu car une erreur est vite pardonnée, le fait de mettre une voir 2, respécialisations je le comprendrais, mais dans notre cas la seule limite est l’argent amassé par le joueur, et après 4 respé, le prix reste malgré tout dérisoire.

Combat

On arrive enfin au système de combat, il est relativement intuitif et nerveux. Chaque joueur peut appréhender les phases de combats de différentes manières grâce à des arbres de talents très complet. Comme je le dis plus haut, la façon d’aborder un combat dépend des points attribués dans les différents arbres de talents, qui sont entièrement personnalisables grâces à la quasi-absence de contraintes. On pourra donc se concentrer sur sa furtivité, sa résistance et donc son attitude au corps à corps, ou encore utiliser des sorts puissants pour mettre à mal nos adversaires. Bien évidemment on est libre de mélanger les différents arbres à fin d’avoir un style qu’il nous correspond à 100 %.

L’attribution de points dans ses arbres de talents permet d’acquérir des combos et des compétences qui lors des combats permettent de remplir une jauge permettant quant à elle de déclencher une attaque surpuissante. Celle-ci est caractérisée par un changement de phase durant lequel tous nos opposants bougent au ralenti, il suffit de les mettre à genoux et d’effectuer un finish sur eux, ce qui permet l’élimination de tous les ennemis mis à terre avec un bonus d’expérience dépendant d’un petit QTE mettant en action le clic droit et le clic gauche de la souris ainsi que la touche espace. Ce système de super attaque bien que relativement beau et bien pensé, facilite les combats contre les boss.

Le dernier élément constituant ce système de combat est la possibilité de parer, ainsi que d’esquiver les attaques en effectuant une roulade sur le côté, dans mon cas ayant choisi la voie du voleur. Dernière petite subtilité, en ayant attribué nos points dans la bonne caractéristique, il est possible d’éliminer les ennemis en mode furtif c’est-à-dire, sans avoir engagé le combat et en étant accroupi, ce qui donne lieu à une petite animation qui diffère selon les ennemis, votre position par rapport à eux, ainsi que vos armes.

On pourra malgré tout relever une petite ombre au tableau lors des combats, du placement de la caméra. Car celle-ci s’éloigne de la zone de combat et change d’angle pour faciliter la vision du champ de bataille mais, celle-ci a tendance à se bloquer dans les éléments du décor ou à passer outre le décor dans certaines conditions. Malgré tout dans l’ensemble les combats restent largement jouables et jouissifs.

Dialogue

On retrouve bien évidemment de nombreux dialogues dans amalur, et ils peuvent influencer le déroulement de l’aventure selon nos choix. On peut donc soit effectuer des  actions qui iront plutôt du côté de l’un ou l’autre des parties. On ne peut pas vraiment parler de choix pour le bien ou le mal car cela dépend du point de vue.

Lors des dialogues, un autre mécanisme s’enclenche car, si on a attribué assez de couronnes dans la persuasion, l’option de persuader notre interlocuteur apparaît dans les choix avec un pourcentage de réussite. En cas de réussite, ceci permet une nouvelle façon d’appréhender une quête ou d’accéder à d’autres récompenses.

Conclusion

Pour ma part, Kingdom of Amalur, reste un bon jeu, on soulignera malgré tous les quelques petits défauts de réalisation auquel le joueur doit faire face et qui aurait pu être évité. L’histoire n’est pas forcément très prenante, de plus le jeu pardonne trop facilement le droit à l’erreur notamment grâce au système de remise à zéro des points de talents. Bien sûr qu’on est loin d’avoir que des points négatifs, l’univers d’ensemble est agréable, les graphismes relativement bien travaillés (mais avec un excès de bloom pour cacher les imperfections), et les zones extérieures sont belles.

De plus les combats très dynamiques ainsi que la personnalisation quasi totale de l’arbre de talents et très agréable. On peut donc dire que le EA nous a sorti un jeu certes comprenant des défauts, mais qui sont largement compensés par la qualité du GamePlay, et par l’univers du jeu qui a été travaillé dans un but de cohérence.