Preview/Review

Sim City

par 22 mai 2013
Fiche Technique

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Version numérique (Instant-Gaming) Version boîte (Amazon)

Genre

Gestion

Développeur

Maxis

Éditeur

Electronic Arts

Date de sortie

7 mars 2013

Version

Commerciale

Points Positifs
  • Le multijoueur évolué et novateur dans le domaine
  • La fluidité et l'efficacité du moteur graphique et de l'interface
  • Les petits détails qui font la différence
Points Négatifs
  • La taille des cartes, trop petites à notre goût
Score
Note de la rédaction
Note des joueurs
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Gameplay
8.0
8.0
Graphismes
7.0
7.0
Durée de vie
7.0
7.0
7.0
Note de la rédaction
7.3
Note des joueurs
1 note
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Introduction :

Allez en route, c’est parti !

Dans ce sujet, nous aborderons différents points qui me paraissent essentiels en considération du sujet. Tester un tel jeu, ne se teste pas comme l’on teste un jeu du type FPS ou RPG du fait d’une complexité de conception et d’options. Un petit clin d’oeil à ceux qui auront publié ce qu’ils appellent un test, en ayant joué seulement quelques heures. Pour ma part, on peut considérer que j’ai vraiment violenter le jeu, que je l’ai malmené, que j’ai si on peut dire tout essayer en long et en large. Place au test.

Sur les graphismes :

Rien de plus frais que l’air marin !

On notera également, que la diversité est de mise pour ce qui est de l’ambiance graphique. En effet, les bâtiments se distinguent vraiment tous les uns et des autres un nombre de modèles variés assez important a été mis en place pour éviter que votre ville ne ressemble à un copier-coller d’une dizaine de bâtiments sur toute la carte.

Sur l’interface :

Screen graphiques

Au premier abord l’interface semble un peu déroutante et étrangement compliquée. Mais après quelques heures, on remarquera qu’en fait celle-ci a été rudement soignée et simplifiée. L’accès aux diverses commandes, cartes d’informations et autres constructions se fait ensuite très intuitivement et rapidement, on pourra facilement transiter d’un menu à l’autre, de la carte de la ville à celle de la région ou aux constructions communes.

Les outils de construction quant à eux sont un peu plus délicats à prendre en main au départ. L’opportunité de tracer des axes de circulation incurvés et complexes rend quelques fois la chose laborieuse. On notera également le fait que pour pouvoir évoluer ses axes à un degré d’intensité plus élevé (par exemple 4 voies de circulation à 6) il faudra presque raser de fond en comble votre ville. Enfin, de ce côté là on peut être indulgent et se dire que l’urbanisme en général dans la réalité en fait de même. Lorsqu’il s’agit de construire mieux et moderne, il faut faire quelques sacrifices et donner du bulldozer. Petite déception toutefois, quant à la taille de la carte de construction. On aurait aimé pouvoir s’étendre un peu plus pour développer nos villes tentaculaires, ce qui transforme parfois la construction en casse-tête chinois pour réussir à caser un maximum de structures pour obtenir un maximum d’effet. Petit clin d’œil aux développeurs, qui je l’espère rempliront les attentes des joueurs de ce côté là.

Petite déception quant à l’interface à laquelle il manque quelques outils qui offraient plus de liberté dans les opus précédents et qui ont désormais disparus. Comme par exemple, les outils de terraforming, qui permettaient de modifier le relief, les cours d’eau et tout un tas de choses afin d’optimiser le rendu visuel de votre ville ou même son agencement. Mais, qui sait, peut être ces outils vont ils réapparaître pour notre plus grand plaisir dans les prochaines versions à venir. Je ne vous cache pas, que ce ne serait pas du luxe dans certaines situations.

Screen tabloids

Sur les mécanismes du jeu :

Screen embouteillage

C’est sans doute la partie la plus étoffée du jeu dont je vais vous parler là, car c’est l’essence même du nouveau Sim City: l’intervention du multijoueurs. Ce qu’il faut savoir, c’est que presque toutes les actions que vous entreprendrez aura une conséquence sur votre propre environnement  mais aussi celui de vos voisins proches comme distants. Sim City change de dimension, quittant la simple dimension de la construction d’une ville, à la gestion de régions complexes. Et la gestion est vraiment pointilleuse car il ne faudra pas seulement prendre en compte les besoins de votre ville mais ceux de la région qui vous entoure. Les interactions sont multiples et variées et vous permettent soit d’entrer en compétition avec vos voisins soit d’établir de profondes collaborations.

Qu’il s’agisse d’emploi, d’éducation, d’industrie, de pollution ou de ressources, tout aura une conséquence vis à vis des maires autour de vous. Construire par exemple une industrie de pointe aura pour effet d’attirer des habitants vivant auparavant chez votre voisin et qui ont les qualifications pour ces emplois, laissant celui-ci avec un déficit éventuel de main d’oeuvre. Si votre système éducatif est trop léger, les jeunes de votre ville se verront obligés de se déplacer chez vos voisins pour être éduqués, ce qui compliquera la gestion éducative de ce dernier et votre système de circulation. Ce ne sont que de maigres exemples de ce qui peut se produire dans une session, et après des heures et des heures de jeu en multijoueur sur différents parties il en ressort que les situations ne sont jamais les mêmes et qu’il faut savoir réfléchir et s’adapter en toutes circonstances. De ce fait, c’est vraiment le point fort du jeu de mon point de vue.

Sur le développement du jeu et de son contenu :

Screen vue plongeante

Quelques semaines après de sortie, il est agréable de constater que le jeu possède une bonne évolution et un bon entretien. Les équipes techniques sont à l’écoute et tentent de résoudre les problèmes rencontrés avec ferveur, par amour pour leur jeu. Bien entendu il y a fort à faire, et travailler sur un jeu d’une telle complexité n’est pas aussi simple que de réguler les bugs sur un nouveau linéaire, sachant que chaque élément est plus ou moins en relation avec un autre et que tout cela forme un puzzle délicat et très complexe. On leur souhaite bien du courage pour la suite!

Il est également appréciable de constater la présence de différents petits contenus téléchargeables gratuitement, offerts par différentes grandes marques qui se prêtent également au jeu pour offrir quelques nouveaux bâtiments et fonctionnalités nouvelles en échange de cette petite publicité. Rien de choquant à cela au contraire, car cela permet à votre ville de ressembler petit à petit à une vraie ville un peu plus proche de la réalité.

Sur le multi-joueur:

Screen avenue commerciale

Cette partie du jeu est vraiment la plus intéressante en soit, et fait partie des innovations majeures de Sim City dernier né. L’idée générale de construire sa ville dans son coin, sans avoir à prendre en considération son environnement et sa situation humano-géo-économique, est une idée désormais obsolète. En effet maintenant il faudra prendre garde à chacune de vos décisions car elle affecteront vos voisins directs et ce sur la plupart des points sensibles d’une gestion urbaines. Qu’il s’agisse du tourisme, de l’emploi, des énergies, de la pollution, de l’éducation, des transports et tout le reste, chacun de vos choix va créer une nouvelle situation vis à vis de vos camarades maires proches de vous. Il faudra donc soit réfléchir à une stratégie générale de coopération, ou bien se forger une réputation de dur à cuire en tentant de rivaliser. Bien entendu, il est certain que faire le choix de la collaboration facilitera les choses. Pour ma part, j’aime bien l’idée de compétition entre les joueurs, et l’idée de pouvoir provoquer des crasses dans leurs villes par mes choix. Après, chaque joueur est libre d’agir comme bon lui semble sur ce point là et c’est vraiment tout l’intérêt de la chose. Des heures et des heures à jouer et à s’amuser et tester.

Il est également bon de noter que désormais le penchant économique est des plus importants. En effet, sur ce nouvel épisode de Sim City tout se monnaie. Vous pourrez faire payer vos voisins pour les débarrasser de leurs détritus, ruiner leur ventes de marchandises en en produisant des quantités plus importantes ou encore entrer en compétition pour devenir l’agent de commerce spécialisé dans une ressource naturelle le plus efficace possible comme par exemple le pétrole ou les minéraux.

En conclusion :

Vous pourrez voir au pied de l’usine Blood et son équipe en plein travail. Les détails sont là.

Sim City est globalement un bon jeu dans son ensemble, un jeu qui mérite qu’on lui accorde de l’intérêt et pour lequel il faudra se montrer patient. En effet comme je le disais plus haut, il s’agit d’un jeu complexe tant dans le développement que dans la résolution des problèmes techniques. Mais on lui prédit un avenir intéressant, surtout sachant que les développeurs ont une imagination assez débordante on pourra prédire l’arrivée sous peu d’un nombre important d’extensions et de dlcs qui ajouteront à la richesse modeste actuelle du jeu. Sim City peut d’ailleurs, de par le fait d’être un city builder, se targuer d’avoir une durée de vie quasi-infinie ce qui n’est pas pour déplaire non plus quand on voit ce que propose actuellement l’industrie du jeu vidéo, c’est à dire des jeux très chers qu’on finit au bout d’à peine quelques heures.
Sim City vaut la peine qu’on s’y intéresse et qu’on lui donne une chance, alors donnons la lui.

À propos du rédacteur
Silenar

Rédacteur à la Retraite

Processeur : Intel Core i7 950 @3.07GHZ Oc
Carte Mère : Gigabyte X58A-UD5 OcHz
Carte Graphique : Gigabyte GTX 780 Lightning OC Black Edition
RAM : 3*6 Go Corsair DDR3 Platinum Pro