Primal Carnage

Bienvenue dans ce test de primal carnage, un FPS multijoueur asymétrique qui oppose des humains qui ont l’art d’être au mauvais endroit au mauvais moment à des dinosaures affamés. On ne fait pas dans le classique vous l’aurez compris chez les studios Lukewarm Media, on prend des risques et ça force le respect. Mais est-ce que la réalisation sera à la hauteur de ce concept qui décoiffe ? C’est ce qu’on va déterminer tout de suite.

Gameplay

Nous voilà donc lâchés au milieu d’une jungle hostile sur un ensemble de 5 environnements différents et dans un unique mode de jeu : le Team Death Match.

Comme il s’agit d’un jeu asymétrique, les parties auront 2 facettes et un gameplay différent suivant ce que vous incarnez. Le jeu compte en tout 10 classes différentes non personnalisables : 5 humains et 5 dinosaures.

Du coté des humains, mieux vaut vite rejoindre vos alliés et s’installer à des positions stratégiques (ou roder sur la carte, si celle si s’y prête) car vous serez aussi résistant qu’une chips sous les dents d’un tyrannosaure, le travail d’équipe sera donc de rigueur si vous ne voulez pas finir dans l’estomac de vos ennemis.

Pour vous défendre vous disposerez d’une arme principale, une arme secondaire et une arme corps-à-corps caractéristiques à la classe que vous prendrez . Certaines armes servent à infliger des dégâts aux dinos (logique me direz vous) et d’autres sont plus basées sur l’utilitaire (aveuglement, immobilisation, drain de stamina…). On se rend vite compte que la synergie entre les différentes classes est primordiale et la diversité est recommandée. Les habitués des FPS retrouveront facilement leurs repères et les joueurs du dimanche après un peu d’entraînement arriveront assez vite à prendre en main le gameplay de ce jeu, surtout si vous vous déplacez en groupe, vous aurez des secondes chances face aux ennemis les plus petits, si vos alliés tirent assez vite sur la cible quand elle vous a attrapé.

Du coté des dinosaures, on change radicalement de gameplay puisqu’on passe à une perspective 3eme personne. Votre priorité sera de trouver les vos ennemis et de transpercer leurs défenses en menant des attaques bien synchronisées avec vos alliés . Votre mobilité est largement supérieure à celle des humains (vous pouvez voler, bondir, charger …) et vous devrez arriver au corps-à-corps pour les mordre, la jungle sera donc votre terrain de prédilection si vous voulez surprendre les humains avant qu’ils vous plombent le crâne. Les races disposent d’un taux de points de vie, d’une mobilité et d’attaques différentes, et il est là aussi conseillé de varier les rôles dans une même équipe pour un maximum d’efficacité. Vous aurez aussi la possibilité de rugir de manière assez impressionnante pour que vos copains dinos vous localisent et pour glacer un peu le sang des humains, mais aussi sur certaines classes d’augmenter la puissance de vos attaques.

<< Couché Médor … >>

Sur les différentes cartes vous pourrez vous soigner et récupérer des munitions sur des caisses de provisions coté humains et sur des cadavres de vos congénères coté dinos. Les déplacements sont très fluides et très « arcade-like », peu réalistes, mais ça se prête bien au jeu. On a la capacité de courir avec toutes les classes et ça consomme de la stamina, stockée dans une jauge prévue à cet effet et ça se récupère au repos ou au pas, rien de moins classique.

Graphismes, son et généralités

D’un point de vue graphique c’est honnête vu le prix, le jeu tourne avec le moteur graphique Unreal Engine 3, les graphismes sont relativement beaux malgré quelques textures un peu sales et c’est plutôt fluide (si vous avez la bonne configuration bien sûr) les menus sont simplifiés au possible et c’est pas plus mal.

La musique est seulement présente pendant les deux secondes que vous allez passer sur les menus. L’ambiance en jeu est oppressante, surtout si vous avez un bon matériel sonore vous allez voir que les rugissements des dinosaures sont vraiment impressionnants et quand on se promène seul en incarnant notre petite scientifique toute fragile et qu’on entend un énorme rugissement assez proche on n’est pas forcément rassuré c’est bien immersif de ce coté là. Les personnages sont complètement atypiques on l’aura compris c’est le ton général du jeu. Pour les parties, il y a la possibilité de créer un serveur, de rejoindre une partie en cours rapidement ou d’avoir accès à une liste de serveurs dédiés.

Il y a un problème fréquent si vous n’arrivez pas à rejoindre les serveurs, une manipulation très simple est à faire.

Conclusion

De part l’asymétrie on s’attend à des problèmes d’équilibrage, mais le jeu est plutôt bien réalisé de ce coté là puisque après plusieurs parties on s’aperçoit que la victoire dépend uniquement du niveau de votre équipe et de la capacité de jouer en groupe plutôt que du camps dans lequel vous êtes, un bon point donc à ce niveau là. Le gameplay est nerveux, instinctif, et même si vous allez passer beaucoup de temps à mourir (au début en tout cas), il est assez facile de prendre du plaisir que l’on soit un vieux routard des jeux multijoueurs ou un joueur occasionnel. Cependant ça manque cruellement de contenu, pour une version finale, le jeu ne semble pas réellement fini, on nous annonce des nouveautés imminentes, comme des nouveaux modes de jeu, la possibilité de conduire des véhicules, on attend de voir.